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mercredi 21 février 2007

Wires on Fire


Après de l'électro cabaret allemand, du crooner texan, de l'indie pop de Cardiff et du rock Canadien, je vous propose aujourd'hui du punk de Los Angeles. Pourtant, ironie du sort, ce n'est pas le côté punk du groupe (qui représente environ 98% de son répertoire) qui m'a attiré vers eux, mais bien une ballade gorgée de Jack Daniels qui rappelle en vrac quelques grands moments de Tom Waits ou encore quelques vieux standards blues...

Wires on Fire c'est donc un petit groupe de Los Angeles, principalement punk/rock, qui après avoir sorti un EP intitulé "Homewrecker" l'an passé vient de nous gracier de son premier LP subtilement intitulé "Wires on Fire" (trop fort!), le tout sur Buddyhead Records. Pour rappel Buddyhead records est le label spin-off du webzine Buddyhead qui s'est fait une sacrée réputation ces dernières années grâce à leur section "gossip" dans laquelle ils nous livrent tous les potins du monde du rock américain, en y allant toujours de leurs petits commentaires souvent bileux, presque toujours justes. Ils se sont un petit peu calmés ces derniers temps mais si vous remontez dans leurs archives vous pourrez trouver des pages entières assez hilarantes. Ils s'étaient d'ailleurs fait une spécialité de publier online les numéros de GSM privés de célébrités chiantes en incitant leurs lecteurs à les appeler (Axl Rose, Anton Newcombe, Tara Reid, Mandy Moore ... en ont fait les frais). C'est également eux qui ont publié les 24 règles à respecter quand on va à un concert, pleines de bon sens.

Revenons-en à Wires on Fire maintenant. C'est donc 4 gars de LA principalement inspirés selon leurs propres dires par Birthday Party (le groupe de Nick Cave dans les années 80 pour rappel), Black Sabbath (hmmm Ozzy Osbourne), The Damned ou encore les Beach Boys. Personnellement ils me rappellent déjà plus les défunts Death From Above 1979 pour la rythmique et le son un peu crade, Icarus Line (autres groupe signé sur BuddyHead) pour l'énergie brute parfois au dépend de la mélodie et finalement les également regrettés At The Drive in pour les guitares et les gueulantes.

Mais comme je vous l'ai dit au début du post, ce n'est pas tout ça qui m'intéresse le plus chez eux, c'est cette chanson, "Dusty Bibles lead to dirty Lives". Rien que le titre évoque déjà les pasteurs protestants du sud et la débauche des villages de bouseux. La chanson commence par une voix rauque et calme, accompagnée d'une petite guitare blues. Puis, petit à petit le tout s'accélère, des respirations halètent en rythme, la batterie s'afolle et leur côté punk ressurgi avant de laisser retomber le tempo et céder la place à des harmonies vocales en guise de final. Bref, c'est superbe.

Vous pouvez découvrir ce morceau ici, ainsi qu'un deuxième "Sleeping Witches" plus représentatif de leur style général et fort réussi également...


Wires on Fire - Dusty Bibles Lead to Dirty Lives


Wires on Fire - Sleeping Witches




PS: vous avez remarqué le gars derrière le bassiste sur la photo?

2 commentaires:

Unknown a dit…

effectivement, très bonne initiative ton blog! Merci de nous faire partager ta connaissance musicale, de nous faire découvrir de nouveaux artistes et de nous montrer des photos d'hommes nus...

reno a dit…

Je n'ai évidemment pas choisi cette photo au hazard parmi toutes celles qu'il y avait... C'est vrai qu'il a quelque chose de Schwarzy ce garçon! Si vous allez sur leur site y'a aussi une photo ou le bateur est à poil, pris de dos. Mais c'était un peu moins fin.