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dimanche 11 février 2007

Micah P. Hinson


Je ne sais plus bien comment j'ai découvert Micah P Hinson, probablement au hazard des liens internet il y a environ 3 ans. Son album "Micah P Hinson and the gospel of progress" m'avait tout de suite ébloui. Une voix grave et profonde pleine d'émotion, un jeu de guitare qui rappelle Jeff Buckley selon certains (coucou Alain) et des chansons extrêmement tristes, la rupture et la dépression étant les deux thèmes principaux sur cet album. J'ai beaucoup écouté ce disque à l'époque, sans jamais vraiment me renseigner sur le pédigré de son auteur, puis au fil des mois je l'ai peu à peu laissé de côté...

L'homme s'est rappelé à moi récemment, lorsqu'en parcourant un agenda des concerts je tombe sur son nom. Joie immense, surtout qu'entre temps on m'avait dit le plus grand bien de ses prestations scéniques. Joie immédiatement atténuée en voyant qu'il se produisait le même jour que les Decemberists... Choix cornélien, dans lequel on m'a un peu aidé en m'achetant une place à mon insu. C'est sans regrets aucun, après l'avoir vu je suis de nouveau complètement accro.

Pour la petite histoire, Micah est jeune, 25 ans environ. Pendant toute la période où je découvrais son premier album je pensais que c'était un baraudeur endurci d'une quarantaine d'année mais pas du tout. Son myspace nous raconte toute sa vie depuis son enfance à Abelene au Texas (le trou de cul du monde selon lui), ses disputes familiales, sa rencontre avec une "veuve noire" qui le fera sombrer dans divers dépendances et son bref passage en prison pour avoir falsifié des ordonances. Une vie d'artiste romantique en somme. A 22 ans il sortit son premier album "... and the gospel of progress", dans lequel il a été aidé par le groupe The Earlies (fort recommandable aussi par ailleurs). Il a rencontré un succès d'estime j'imagine, en tout cas pas grand public. Son deuxième album officiel est sorti l'an passé et s'intitule "... and the opera circuit", il a été composé avec un orchestre de cordes de 14 personnes. Je n'en dirai pas plus sur cet album car je ne le connais pas encore bien mais les quelques écoutes et le concert d'hier me laissent présager que bien qu'un peu moins accrocheur que le premier il est également saisissant. Entre les deux albums il a aussi sorti "The Baby and the Satellite", recueil de chansons datant d'avant son premier album et de qualité assez inégale.

J'ai sélectionné pour vous deux chansons pour partir à la découverte de Micah. "Yourself asleep again", parce que c'est la première que j'ai entendue de lui et j'ai instantanément adoré. "On my Way" parce que c'est une putain de chanson, tout simplement, et après sa prestation d'hier j'ai été obligé de la réécouter tout de suite. Et encore cinq ou six fois aujourd'hui.



Micah P Hinson - Yourself Asleep again


Micah P Hinson - On My Way

2 commentaires:

reno a dit…

Message de dublin de quelqu'un qui ne veut pas s'enregistrer:

hey ho bravo pour ton premier blog coquin. tes parents doivent etre fier de toi.
Je voulais surtout parler de micah qui etait hier a dublin.
il a dit a propos de la Belgique: "it was weird"
il aussi essayer d'attraper un poisson dans les aquariums du bota mais s'est ravisé en voyant la tête du gardien.
Il a aussi déclaré que La belgique lui avait paumé son banjo sur le vol vers Dublin mais ensuite s'est plutot ernervé sur Virgin airlines qui sont les vrais auteurs de cet egarement. En plus il a un rendez vous avec Virgin Music la semaine prochaine et a assuré qui leur touchera un mot a ce sujet "give me back my fuckin banjo" .
Tout ca pour dire qu'on a pas eu droit a un banjo. Neanmoins j'ai eu droit a un superbe concert, magnifique avec une reprise d'interpol 'turn on the bright lights"
mat

Camille Cuder de Galdeano a dit…

"Beneath the rose" même si ce blog est plus mort que mort, ce qui soit dit en passant est fort dommage.