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mercredi 28 février 2007

Interpol vs Warsaw

- Stop me if you think you've heard this one before -



Nouvelle rubrique sur ce petit blog, baptisée en l'honneur d'une célèbre chanson des Smiths. Le principe est simple, je mets deux chansons, une d'un groupe actuel et la deuxième d'un groupe plus ancien duquel le premier s'est inspiré. Le but n'est pas du tout de dénigrer le travail du groupe actuel, je ne parle pas des groupes que je n'aime pas (ceci est un blog d'amour!), mais plutôt de voir un petit peu d'où ils viennent.

Pour le premier billet de cette rubrique, je n'ai pas été cherché très loin se diront beaucoup. Quand Interpol a sorti son premier EP tout le monde les a comparés à Joy Division. Pourtant pour moi la similitude n'a jamais été aussi frappante qu'on le dit. Bien sûr les deux chanteurs ont des tonalités de voix similaires, et les ambiances sont assez noires chez les deux groupes. A part cela je trouvais, et je trouve toujours, qu'Interpol avait son propre style et ne devait pas tout à Ian Curtis et sa bande. Je n'ai vraiment compris ce dont tout le monde parlait que lorsque j'ai écouté "An Ideal for Killing" de Warsaw pour la première fois. "An Ideal for Killing" est en fait une collection de chansons enregistrées par Joy Division avant qu'ils ne prennent ce nom, quand ils s'appelaient encore Warsaw (nom inspiré de la chanson "Warzaza" sur l'album "Low" de Mr David Bowie). Ils n'ont jamais sorti d'album sous ce pseudonyme mais bien quelques singles, compilés sur ce disque avec quelques enregistrements live.

Sur cet album, il y a une chanson, "Novelty", qui contient vraiment tous les ingrédients repris par Interpol. La voix, la basse, le son de la guitare et surtout le phrasé du chanteur. J'ai été fouiller dans mes albums d'Interpol pour retrouver la chanson exacte à laquelle cela me faisait penser et c'est "Roland", issues de leur premier album. La ressemblance est frappante pour moi, mais ne le sera peut-être pas pour d'autres (après tout il m'a bien fallu entendre ce morceau pour enfin voir clairement le lien entre ces deux groupes). On peut noter cependant trois grandes différences entre ces deux chansons:
  1. La production : Warsaw sonne assez brouillon (cela s'améliorera nettement avec Joy Division), tandis que les albums d'Interpol sont toujours superbement produits, voir sur-produits
  2. L'intro : Warsaw a pondu le style d'intro que des groupes comme Interpol ou les Libertines cherchent depuis toujours, mais qu'ils ne sont jamais parvenus à réussir aussi bien que Warsaw l'a fait sur "Novelty"
  3. Les paroles: Voici un petit extrait des paroles de "Roland" d'Interpol. Je crois que ça se passe de commentaire.
" my best friend's a butcher, he has sixteen knives
he carries them all over the town at least he tries
oh look it stopped snowing
my best friend's from Poland and um, he has a beard
but they caught him with his case in that public place
that is what we had feared "

La profondeur des textes n'a jamais été le point fort d'Interpol de toutes façons... et ça ne les empêche pas de faire de superbes albums.

La suite, vous la connaissez, Joy Division obtient un beau succès d'estime avec ses deux albums "Unknown Pleasures" et "Closer" puis Ian curtis se suicide à la veille du départ du groupe pour une tournée américaine qui leur aurait probablement garanti un succès grand public. Les membres restants forment New Order, pour le meilleur et pour le pire. La dépouille d'Ian Curtis est exploitée: sorties d'enregistrements divers, livres et biopic en préparation... Pour interpol on attend le troisième album cette année et ils sont déjà annoncés à l'affiche de certains festivals cet été.

1978 : Warsaw - Novelty



2002 : Interpol - Roland

lundi 26 février 2007

The Dead Science


Ceux qui me connaissent un petit peu savent que j'ai quelques obsessions musicales, et que les américains de Xiu Xiu figurent parmi mes plus grandes. Je vous prépare d'ailleurs une série de posts pour partir à leur découverte. Aujourd'hui ce n'est pourtant pas de Xiu Xiu qu'il sera question mais bien d'un groupe satellite, The Dead Science. J'appelle groupe "satellite" tous les groupes qui tournent autour d'un autre (collaborations, tournées, amitiés, sur le même label, etc) et on peut dire que Xiu Xiu m'a fait découvrir pas mal de choses dont The Dead Science. Ils ont tourné ensemble, Xiu Xiu a produit quelques chansons pour eux, ils se remercient sur leurs albums respectifs, et ont tous les deux sortis des disques sur un de mes labels préférés, les Californiens de Absolutely Kosher Records (également responsables de Frog Eyes, Pinback, Hidden Cameras, The Wrens, et bien d'autres).

The Dead Science c'est trois gars, un guitare/voix, une contrebasse et une batterie, tous musiciens de Jazz à la base. Ils créent ensemble une musique assez calme mais avec une tension permanante, voir malsaine par moments. La voix du chanteur est particulère, un falsetto assez haut perché, ce qui leur vaut d'ailleurs d'être tout le temps comparés à Xiu Xiu alors que musicalement ils ont vraiment leur style bien à eux. Les guitares vont des arpèges délicats aux crissements distordus, mais toujours délicat jamais bourrain. Je tiens également à attribuer une mention spéciale au batteur, qui arrive à soutenir des rythmiques tout à fait particulières et en phase avec les constructions alambiquées des chansons. Sa formation de Jazz ne doit pas y être pour rien...

Le groupe a sorti un premier album en 2003, Submariner, que je n'ai jamais écouté. Par contre leur deuxième album "Frost Giant" sorti en 2005 est une petite merveille. Vraiment un album hanté, terrifiant et assez excitant à la fois que je ne peux que vivement conseiller dans son entièreté à quiconque appréciera la chanson ci-dessous. Ils ont également sorti deux EP, dont "Bird bones in the Bughouse" d'où est issue la chanson que je vous propose. Cette chanson c'est "Sign your Name", une reprise de ce bon vieux ringard de la fin des 80's début 90's qu'était Terrence Trent D'Arby. De la petite déclaration d'amour gentillette de Mr D'Arby, Dead Science a fait une chanson terrifiante ou on imagine plus un psychopathe obsédé qu'un amoureux. Quand D'Arby nous laisse penser qu'il veut qu'on signe sur son coeur avec un gros stif rouge amour, Dead Science nous donne l'impression qu'ils rêvent qu'on grave ce nom avec au couteau. J'ai découvert cette chanson quand ils l'ont jouée en automne dernier en première partie de Casiotone for the Painfully Alone. Je ne connaissais à l'époque que leur 2e album et cette chanson m'a complètement retourné. Tout comme le reste de leur prestation d'ailleurs. Je peux dire qu'elle fait maintenant partie du Top 20 de mes chansons préférées de tous les temps (même si je ne me suis jamais osé à faire un classement officiel, je sais juste ce qui est dedans et ce qui ne l'est pas).

Voici donc "Sign your Name" par The Dead Science. Je vous propose également la version originale de Terrence Trent D'Arby pour ceux qui ne se souviendraient pas très bien (5 points pour celui qui parvient à l'écouter jusqu'au bout).

The Dead Science - Sign Your Name



Terrence Trent D'Arby - Sign Your Name

vendredi 23 février 2007

Quatre femmes pour 2007

Je constate souvent avec effroi qu'il y a extrêmement peu de voix féminines qui sortent de mes enceintes mais je n'arrive pas à savoir pourquoi. "Macho! Sexiste!" s'exclament les foules. Pour remédier à cette injustice j'ai décidé de consacrer ce billet à 4 femmes qui feront parler d'elles (je l'espère) en 2007, j'ai nommé: Marissa Nadler, St Vincent, Emmy The Great et Nina Nastasia.

Marissa Nadler



Marissa Nadler c'est une voix angélique, dans la droite lignée de la récemment réhabilitée Vashti Bunyan. Originaire du Massachussets, ses chansons sont de vraies petites perles folk, complètement enchanteuses. Son deuxième album "The Saga of Mayflower May" était une révélation pour moi et là elle vient de sortir son 3e album "Songs III: Bird on the Water", qui j'en suis certain sera tout aussi bon. Je vous propose de l'écouter dans une reprise du "Famous Blue Raincoat" de Leonard Cohen, pas qu'elle n'ait pas assez de bonnes chansons à elle mais cette reprise est incroyable

Marissa Nadler - Famous Blue Raincoat



St Vincent


La deuxième dame de ce billet c'est St Vincent, de son vrai nom Annie Clark. Elle s'est une toute autre histoire, des chansons pop/rock pincipalement basées sur de la guitare électrique et du synthé/piano. Découverte seule en scène en première partie de Sufjan Stevens en Novembre dernier, elle m'avait vraiment épaté. Les plus Belges d'entre vous noteront peut-être une vague ressemblence avec An Pierlé. Je vous propose ici une chanson de son unique EP à ce jour, acheté au concert, "Paris is Burning".

St Vincent - Paris Is Burning



Emmy the Great



Retour à Londres avec Emmy the Great. C'est à nouveau une artiste féminine en solo, principalement voix et guitare mais régulièrement accompagnée de violons et autres instruments à cordes. Son style rappelle une Martha Wainwright en plus dépouillée. Elle est peut-être un petit peu plus difficile d'accès que les deux artistes précédentes mais elle mérite vraiment toute votre attention. Elle n'a pour l'instant sorti qu'un single "Secret Circus" et est un de mes grands espoirs pour 2007.

Emmy The Great - Paper Trails



Nina Nastasia


La dernière femme du jour c'est Nina Nastasia. Il est étonnant que cette New Yorkaise n'ait pas encore véritablement percé. Elle a tout pour réussir, des mélodies entêtantes, une voix particulière, et le soutien d'autres artistes célèbres. Elle en est maintenant à son troisième album (+ un EP bien fourni), qui on l'espère pour elle sera celui du succès. Pour la découvrir, je vous propose "Stormy Weather", un titre de son deuxième et meilleur album à ce jour "Dogs"


Nina Nastasia - Stormy Weather

mercredi 21 février 2007

Wires on Fire


Après de l'électro cabaret allemand, du crooner texan, de l'indie pop de Cardiff et du rock Canadien, je vous propose aujourd'hui du punk de Los Angeles. Pourtant, ironie du sort, ce n'est pas le côté punk du groupe (qui représente environ 98% de son répertoire) qui m'a attiré vers eux, mais bien une ballade gorgée de Jack Daniels qui rappelle en vrac quelques grands moments de Tom Waits ou encore quelques vieux standards blues...

Wires on Fire c'est donc un petit groupe de Los Angeles, principalement punk/rock, qui après avoir sorti un EP intitulé "Homewrecker" l'an passé vient de nous gracier de son premier LP subtilement intitulé "Wires on Fire" (trop fort!), le tout sur Buddyhead Records. Pour rappel Buddyhead records est le label spin-off du webzine Buddyhead qui s'est fait une sacrée réputation ces dernières années grâce à leur section "gossip" dans laquelle ils nous livrent tous les potins du monde du rock américain, en y allant toujours de leurs petits commentaires souvent bileux, presque toujours justes. Ils se sont un petit peu calmés ces derniers temps mais si vous remontez dans leurs archives vous pourrez trouver des pages entières assez hilarantes. Ils s'étaient d'ailleurs fait une spécialité de publier online les numéros de GSM privés de célébrités chiantes en incitant leurs lecteurs à les appeler (Axl Rose, Anton Newcombe, Tara Reid, Mandy Moore ... en ont fait les frais). C'est également eux qui ont publié les 24 règles à respecter quand on va à un concert, pleines de bon sens.

Revenons-en à Wires on Fire maintenant. C'est donc 4 gars de LA principalement inspirés selon leurs propres dires par Birthday Party (le groupe de Nick Cave dans les années 80 pour rappel), Black Sabbath (hmmm Ozzy Osbourne), The Damned ou encore les Beach Boys. Personnellement ils me rappellent déjà plus les défunts Death From Above 1979 pour la rythmique et le son un peu crade, Icarus Line (autres groupe signé sur BuddyHead) pour l'énergie brute parfois au dépend de la mélodie et finalement les également regrettés At The Drive in pour les guitares et les gueulantes.

Mais comme je vous l'ai dit au début du post, ce n'est pas tout ça qui m'intéresse le plus chez eux, c'est cette chanson, "Dusty Bibles lead to dirty Lives". Rien que le titre évoque déjà les pasteurs protestants du sud et la débauche des villages de bouseux. La chanson commence par une voix rauque et calme, accompagnée d'une petite guitare blues. Puis, petit à petit le tout s'accélère, des respirations halètent en rythme, la batterie s'afolle et leur côté punk ressurgi avant de laisser retomber le tempo et céder la place à des harmonies vocales en guise de final. Bref, c'est superbe.

Vous pouvez découvrir ce morceau ici, ainsi qu'un deuxième "Sleeping Witches" plus représentatif de leur style général et fort réussi également...


Wires on Fire - Dusty Bibles Lead to Dirty Lives


Wires on Fire - Sleeping Witches




PS: vous avez remarqué le gars derrière le bassiste sur la photo?

vendredi 16 février 2007

Tokyo Police Club


Tokyo Police Club (en slip sur la photo) c'est quatre gars de Toronto, dont le style rappelle furieusement celui de cinq gars de New York, les Strokes. C'est bien du rock simple, accrocheur et direct comme leurs cousins américains qu'ils nous proposent et non des choses plus "arty" comme la dernière vague de groupes canadiens. Faut dire la plupart de ces groupes étaient issus de Montreal, qui a une mentalité radicalement différente de Toronto... ça doit bien expliquer quelque chose non?

Ils viennent de sortir un mini album intitulé "A lesson in Crime" et font déjà beaucoup parler d'eux sur l'Internet. Même si la comparaison avec les Strokes est inévitable, surtout dans "Cheer It On", ils ont leur propre style à offrir comme le montre le morceau un peu plus groovy qu'est "Nature of the Experiment". A voir en tournée en ce moment un peu partout en Europe.

Voilà, je ne pense pas qu'il faille écrire des tartines sur eux: c'est simple et ça fait du bien par où ça passe!


Tokyo Police Club - Cheer It On


Tokyo Police Club - Nature of the Experiment

mardi 13 février 2007

Los Campesinos


Ce groupe de Cardiff se résume très bien tout seul dans la première phrase de "It Started with a Mixx" : "Trying to find the perfect match between pretentious and pop,..." Los Campesinos c'est ça. Un groupe extrêmement facile d'accès, pas de prise de tête, qui compose des chansons délivrant un plaisir instantanné à leur auditeur. Ils ne sont pas là pour faire pleurer ou réfléchir mais bien pour s'amuser, faire sautiller les gens sur leur siège et pourquoi pas les faire danser tout simplement.

Et puis, après quelques écoutes, on se rend compte que sous leur façade guillerette leurs morceaux sont rudement bien ficelés, en plus d'avoir une mélodie accrocheuse. Ce n'est d'ailleurs pas un hazard s'ils ont attiré l'attention d'un label sur base de 3-4 morceaux postés sur internet. C'est donc sur Wichita (Bloc Party, Blood Brothers (Fire!Fire!Fire!), Clap you hands say yeah, Bright Eyes, etc...) qu'ils sortiront fin février leur premier single "We Throw Parties, You throw Knives!", un chanson déjà bien plus ambitieuse que les deux morceaux que je vous propose un petit peu plus bas, et dont le refrain n'est pas sans rappeler certains morceaux des canadiens de Stars.

Le premier album de ce "septet" (ils sont sept quoi...) devrait suivre dans le courant de l'année et je suis déjà prêt à parier qu'ils seront à mon année 2007 ce que Guillemots fut à 2006: le groupe pop qui me met tout de suite de bonne humeur... Et tout comme Guillemots, un sérieux vent de fraicheur par rapport à tous ces groupes de pub rock vaseux made in the UK qu'on tente de nous faire avaler chaque année!

Sans plus attendre, voici deux petites perles de Los Campesinos, téléchargées il y a quelques mois sur leur myspace quand ils n'avaient pas encore vendu leur âme au diable et retiré l'option "download" sur leurs chansons ;-)


Los Campesinos - You, Me, Dancing!


Los Campesinos - It Started with a Mixx



dimanche 11 février 2007

Micah P. Hinson


Je ne sais plus bien comment j'ai découvert Micah P Hinson, probablement au hazard des liens internet il y a environ 3 ans. Son album "Micah P Hinson and the gospel of progress" m'avait tout de suite ébloui. Une voix grave et profonde pleine d'émotion, un jeu de guitare qui rappelle Jeff Buckley selon certains (coucou Alain) et des chansons extrêmement tristes, la rupture et la dépression étant les deux thèmes principaux sur cet album. J'ai beaucoup écouté ce disque à l'époque, sans jamais vraiment me renseigner sur le pédigré de son auteur, puis au fil des mois je l'ai peu à peu laissé de côté...

L'homme s'est rappelé à moi récemment, lorsqu'en parcourant un agenda des concerts je tombe sur son nom. Joie immense, surtout qu'entre temps on m'avait dit le plus grand bien de ses prestations scéniques. Joie immédiatement atténuée en voyant qu'il se produisait le même jour que les Decemberists... Choix cornélien, dans lequel on m'a un peu aidé en m'achetant une place à mon insu. C'est sans regrets aucun, après l'avoir vu je suis de nouveau complètement accro.

Pour la petite histoire, Micah est jeune, 25 ans environ. Pendant toute la période où je découvrais son premier album je pensais que c'était un baraudeur endurci d'une quarantaine d'année mais pas du tout. Son myspace nous raconte toute sa vie depuis son enfance à Abelene au Texas (le trou de cul du monde selon lui), ses disputes familiales, sa rencontre avec une "veuve noire" qui le fera sombrer dans divers dépendances et son bref passage en prison pour avoir falsifié des ordonances. Une vie d'artiste romantique en somme. A 22 ans il sortit son premier album "... and the gospel of progress", dans lequel il a été aidé par le groupe The Earlies (fort recommandable aussi par ailleurs). Il a rencontré un succès d'estime j'imagine, en tout cas pas grand public. Son deuxième album officiel est sorti l'an passé et s'intitule "... and the opera circuit", il a été composé avec un orchestre de cordes de 14 personnes. Je n'en dirai pas plus sur cet album car je ne le connais pas encore bien mais les quelques écoutes et le concert d'hier me laissent présager que bien qu'un peu moins accrocheur que le premier il est également saisissant. Entre les deux albums il a aussi sorti "The Baby and the Satellite", recueil de chansons datant d'avant son premier album et de qualité assez inégale.

J'ai sélectionné pour vous deux chansons pour partir à la découverte de Micah. "Yourself asleep again", parce que c'est la première que j'ai entendue de lui et j'ai instantanément adoré. "On my Way" parce que c'est une putain de chanson, tout simplement, et après sa prestation d'hier j'ai été obligé de la réécouter tout de suite. Et encore cinq ou six fois aujourd'hui.



Micah P Hinson - Yourself Asleep again


Micah P Hinson - On My Way

samedi 10 février 2007

Leichtmetall



Pour commencer le volet musical de ce blog en beauté je vous propose de découvrir LEICHTMETALL (à prononcer Laïchtmetâââll, en prenant une voix ténébreuse). On pourrait croire que c'est encore un groupe de deathcore industriel allemand mais pas du tout. Enfin, elles sont allemandes, mais leur musique se rapproche plus de l'operette qu'autre chose. Composé de deux petites berlinoises aux doux noms de Marion Dimbath et Nicola Schupfreling (Nicola est une fille) ce groupe a sorti un premier album intitulé "Wir sind blumen" (nous sommes des fleurs) il y a quelques mois sur le label Karaoke Kalk. Je ne prétendrai pas connaitre ce label, majoritairement électro, mais comme ça vous le savez.

Ces deux demoiselles composent des petites chansonnettes en allemand, toutes mignonnes, à l'aide de leur glockenspiel, tuba, trombonne, boites à rythmes et autres instruments burlesques trouvés au hazard de leurs pérégrinations. Ne vous laissez pas leurer par leurs tronches effrayantes sur la photo, c'est plein d'humour et de second degré. La chanson que je vous propose s'intitule "Wir sind keine Kabarettisten", ce qui signifie "nous ne sommes pas des cabaretiers". Je sais pas si le mot cabaretier existe en français. Elles y chantent qu'elles ne sont pas des cabaretiers, qu'elles n'ont jamais inventée de blague, qu'elles n'ont jamais donné de plaisir au public et qu'elles ne ressemblent pas à des artistes de cabaret. Imaginez ces deux filles vous chanter ça avec le plus grand sérieux en vous regardant droit dans les yeux. Moi j'adore.

Leichtmetall - Wir Sind Keine Kabarettisten

vendredi 9 février 2007

Youpie, j'ai un blog!

Bienvenue à vous ,

Je m'étais toujours dit que je ne ferais jamais de blog mais voilà, je craque, je tiens à rester dans le coup et puis il n'y a que les cons qui ne change pas d'avis. Puis de toutes façons vu que je m'emmerde de temps en temps au boulot pour l'instant (en attendant de changer ;-) ), autant transformer ces temps morts en quelque chose de constructif.

Mon idée de base est de mettre chaque semaine une chanson, ancienne ou nouvelle, qui a rythmé mes derniers jours, afin de la partager et de la faire découvrir à ceux qui en ont envie. Révolutionnaire me dites vous! Et bien non, figurez vous que je ne suis pas le premier à l'avoir eue. Fou ça! Mais bon, l'idée de base c'est du vent bien que j'essayerai de la respecter. Qui sait, peut-être que ce sera deux fois par semaine, voir même trois, puis je raconterai probablement quelques conneries de temps à autres, mettrai des photos, on verra bien! Qu'il est gai d'encombrer l'internet de conneries supplémentaires!

Youpie, j'ai un blog!
Renaud