J'ai participé à un petit projet "Un concert - Trois chroniques" pour le blog de ToX. L'idée était d'obtenir trois points de vue différents sur le concert de Strange Death of Liberal England de ce samedi 3 novembre à la Rotonde du Botanique. Vous pouvez admirer le résultat en cliquant ici. Encore merci à ToX pour l'invitation.
et voici ce que j'en avais à dire...
Une entrée rapide et discrète sur la scène d’une rotonde à moitié remplie. Un membre du groupe agite un carton blanc arborant le nom du groupe en guise d’introduction, prenant à revers le public achevant sa commande au bar et l’ingénieur du son qui peine à retrouver la manette pour arrêter la musique. Une petite heure plus tard Strange Death of Liberal England quittera le champ de bataille à l’issue d’un concert blitzkrieg, comme ils sont arrivés, agitant simplement une pancarte « Dank U ». Entre les deux, pas une minute de répit. Le groupe enchaîne les titres de son premier album sans interruptions, quitte à prolonger un petit solo de guitare ou de batterie superflu pour laisser le temps aux autres membre du groupe de se réaccorder avant de se lancer dans le morceau suivant. Tel un bataillon de jeunes soldats guidés par la fougue et quelques grandes idées, doués mais bordéliques, attachants mais énervants, ils mènent leur assaut musical de Bruxelles comme ils l’entendent, quitte à déplaire.
Tandis que le claviériste se tient au garde à vous, Adam Woolway, chanteur et guitariste en chef, mène les hostilités avec sa voix faussée qui a le don de séduire ou de dresser les cheveux selon les moments. Malheureusement le réglage du son laisse un peu à désirer (fait rarissime dans cette salle) et ne lui rend pas justice. Le reste du groupe se plait à échanger d’instruments, rajoutant ainsi de la dynamique sans vraiment convaincre pour autant. Il n’y a par exemple pas de véritable batteur mais bien trois musiciens avec une formation en tambour. Aucunement dérangeant, cela renforce la martialité des rythmiques sur la plupart des morceaux mais ne leur fait pas honneur dans les envolées. Leurs compositions restent aussi solides que sur le disque. « A Day another Day », « An Old Fashioned War » et « Oh Solitude » sont livrées fidèlement. Parfois trop fidèlement. On aurait pu imaginer un prolongement de « An old Fashioned War» pour entraîner véritablement le public dans leur combat mais ils optent pour une fin abrupte. L’assaut final se fait sur « I saw Evil » où ils lâcheront enfin tout pour emmener leur chanson au niveau supérieur.
Un groupe prometteur donc, encore (très) jeune, mais qui possède énormément de qualités et qu’il faudra continuer à suivre. Reste à voir également combien de temps ils pourront conserver leur approche muette de l’interaction avec le public et si ils seront capables de trouver une autre solution sans pour autant sacrifier de la théâtralité qui fait leur charme.
et voici ce que j'en avais à dire...
Une entrée rapide et discrète sur la scène d’une rotonde à moitié remplie. Un membre du groupe agite un carton blanc arborant le nom du groupe en guise d’introduction, prenant à revers le public achevant sa commande au bar et l’ingénieur du son qui peine à retrouver la manette pour arrêter la musique. Une petite heure plus tard Strange Death of Liberal England quittera le champ de bataille à l’issue d’un concert blitzkrieg, comme ils sont arrivés, agitant simplement une pancarte « Dank U ». Entre les deux, pas une minute de répit. Le groupe enchaîne les titres de son premier album sans interruptions, quitte à prolonger un petit solo de guitare ou de batterie superflu pour laisser le temps aux autres membre du groupe de se réaccorder avant de se lancer dans le morceau suivant. Tel un bataillon de jeunes soldats guidés par la fougue et quelques grandes idées, doués mais bordéliques, attachants mais énervants, ils mènent leur assaut musical de Bruxelles comme ils l’entendent, quitte à déplaire.
Tandis que le claviériste se tient au garde à vous, Adam Woolway, chanteur et guitariste en chef, mène les hostilités avec sa voix faussée qui a le don de séduire ou de dresser les cheveux selon les moments. Malheureusement le réglage du son laisse un peu à désirer (fait rarissime dans cette salle) et ne lui rend pas justice. Le reste du groupe se plait à échanger d’instruments, rajoutant ainsi de la dynamique sans vraiment convaincre pour autant. Il n’y a par exemple pas de véritable batteur mais bien trois musiciens avec une formation en tambour. Aucunement dérangeant, cela renforce la martialité des rythmiques sur la plupart des morceaux mais ne leur fait pas honneur dans les envolées. Leurs compositions restent aussi solides que sur le disque. « A Day another Day », « An Old Fashioned War » et « Oh Solitude » sont livrées fidèlement. Parfois trop fidèlement. On aurait pu imaginer un prolongement de « An old Fashioned War» pour entraîner véritablement le public dans leur combat mais ils optent pour une fin abrupte. L’assaut final se fait sur « I saw Evil » où ils lâcheront enfin tout pour emmener leur chanson au niveau supérieur.
Un groupe prometteur donc, encore (très) jeune, mais qui possède énormément de qualités et qu’il faudra continuer à suivre. Reste à voir également combien de temps ils pourront conserver leur approche muette de l’interaction avec le public et si ils seront capables de trouver une autre solution sans pour autant sacrifier de la théâtralité qui fait leur charme.
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